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Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Renault Viva Sport ACX1, voiture routière - 1935


La Renault Viva Grand Sport ACX 1, photo affiche publicitaire ancienne d'époque, cette ancienne voiture fut construite en 1935, cette Renault Viva Grand Sport fut produite en 1 motorisation 6 cyl. en ligne, 4 100 cm³ de 85 ch.


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Les lignes d'une rare élégance de la Viva Grand Sport résultent en partie des études menées par les techniciens de Renault pour l'aviation. Les succès rencontrés par l'entreprise dans ce domaine amènent Renault à valoriser dans l'automobile les enseignements tirés de l'aérodynamique aéronautique.

Ce véhicule de très haut de gamme se distingue par son luxe raffiné, doublé d'un grand confort. La Viva Grand Sport est appréciée pour les randonnées au grand air. Sa version cabriolet est très spacieuse. Elle peut accueillir 3 passagers à l'avant dans d'excellentes conditions, car aucun levier de commande n'encombre le sol. Elle se transforme avec facilité en conduite intérieure en cas de mauvais temps.

La Viva Grand Sport offre une direction douce et précise, elle est facile et plaisante à conduire. Malgré sa tonne et demie, elle reste une voiture nerveuse grâce à son moteur 6 cylindres, à la fois puissant et souple, elle a une forme hyperaérodynamique due à Marcel Riffard.

La firme Renault expose en octobre 1934, la Vivastella Grand Sport ABX, motorisée par un six cylindres de 3,6 L., alésage 80 mm, c’est une pré-série dite ‘hyperaérodynamique’. Dessinée par Marcel Riffard qui a participé chez Caudron à l’étude des avions ‘surprofilés’ pour la coupe Deutsch de la Meurthe, la carrosserie est révolutionnaire, elle va marquer le style des Renault jusqu'à la guerre.

La largeur exceptionnelle, permet d’installer trois passagers de front. Rapidement, en mars 1935, Louis Renault présente une évolution, de forme identique avec un moteur six cylindres plus puissant de 4,1 L. et 85 ch, disposant de l’alésage de 85 mm repris sur presque tous les moteurs Renault. La voiture prend le nom de Viva Grand Sport ACX 1, elle progresse de nouveau à l’été 1935 sous la référence ACX 2 de 88 ch, au salon de 1936, nouveau modèle, ACX 3 avec un refroidissement du moteur perfectionné par l’agrandissement des chemises d’eau.

En mars 1937, elle devient Viva Grand Sport BCX 1, en gagnant un servo-frein mécanique créé par Renault et Viva Grand Sport BVD 1 en octobre 1938, grâce à l’adoption d’un moteur de 95 ch, avec l’optimalisation de l’alimentation et de l’échappement. Alors que la vitesse augmente, on se préoccupe du profilage des automobiles : la mode de l’aérodynamique se fait plus enveloppante…

Les années trente évoluent sous le signe de la puissance et de la vitesse. Les avions relient les continents, les automobilistes comparent leurs moyennes… La forme des voitures doit le montrer pour plaire, et ainsi s’installe la mode de l’aérodynamique. Pour Renault, c’est le Salon de 1934 qui marque cette rupture et les gammes Viva et Nerva, respectivement six et huit cylindres, en profitent.

La nouvelle Vivasport, plus courte et plus puissante, est complétée par une berline Vivastella résolument profilée par le vent. Les deux tendances débouchent un an plus tard sur la Viva Grand Sport, voiture équilibrée aux lignes enveloppantes sans lourdeur outrancière, disponible en diverses carrosseries ouvertes ou fermées. Dans sa version cabriolet, elle respire la « nouvelle joie de vivre avec une Grand Sport Renault », comme le chante la publicité.

Alors que les huit cylindres Nerva déclinent, subissant la crise des années trente, les Viva Grand Sport, puissantes, confortables et faciles à conduire, s’installent au sommet de la gamme Renault. Prenant un peu d’embonpoint, elles y resteront jusqu’à 1939. Autre modèle : Renault Viva Grand Sport ACX1, Renault Viva Sport

Présentée au Salon de Paris 1934 avec la Nervastella, la Viva Grand Sport (appelée Vivastella Grand Sport avant 1935) est une automobile qui a été fabriquée par Renault entre 1934 et 1939. Elle est dessinée par Marcel Riffard, qui a déjà dessiné des avions profilés, la carrosserie est étudiée pour l'aérodynamisme.

Très large (1,72 m), elle permet l'installation de 3 personnes de front. Elle adopte un moteur 6 cylindres en ligne de 4,1 litres de cylindrée en position longitudinale à l'avant. Renault remporte le Grand Prix de la Baule en 1934 avec la Viva Grand Sport. Par ailleurs, la société Renault est sous contrat avec Hélène Boucher pour promouvoir sa voiture sport de prestige.

Types - ABX (1934), ACX1 (mars 1935 - juin 1935). Prix : 39 000 FF d'époque, ACX2 (été 1935), ACX3 (1936), BCX1 (mars 1937), BCX2, BCX3, BCX4, BDV1 (octobre 1938).

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Renault ", France 1899 - ....

L’histoire de cette grande firme automobile française rappelle celle d’autres entreprises industrielles du même secteur comme Ford, Fiat ou encore Benz. Toutes ont comme origine l’initiative et le génie d’un homme.

Louis Renault naît en février 1877, au cœur de la bourgeoisie parisienne, il est le benjamin de cinq enfants (deux sœurs et deux frères). Son père a construit une solide fortune dans le commerce des tissus et des boutons et sa mère est fille de commerçants aisés.

Après son service militaire, aidé d’un camarade de régiment, il modifie son tricycle De Dion-Bouton en "Voiturette" à 4 roues et l'équipe d'une invention de son cru : une transmission par arbre à cardan qui comprend une boîte de vitesse à 3 rapports plus une marche arrière, avec la troisième en prise directe. Elle démode d'un coup chaînes et courroies de transmission utilisées jusque là ; il fera breveter ce principe en 1899.

Dès le début de leur activité, les frères Renault avaient bien compris que la meilleure propagande était de participer aux courses. Dès le Paris-Trouville en 1899, ils vont aligner victoire sur victoire dans la plupart des courses de ville à ville de l'époque, dont des Paris-Bordeaux, Paris-Ostende, Paris-Berlin et, surtout, un glorieux Paris-Vienne qui consacrera Marcel en 1902.

La course Paris-Toulouse par exemple s’est concrétisée par des commandes pour 350 voiturettes. Les voiturettes sont vendues 3 000 francs or, l'équivalent de dix ans de salaire moyen.

Avec la course Paris-Madrid de 1903, le premier cycle sportif de la maison Renault s’achève tragiquement avec la mort d’une dizaine de personnes dont Marcel Renault victime d’une sortie de route près de Couhé-Verac. Frappé par la mort de son frère, Louis Renault abandonne la compétition définitivement et confiera à des pilotes expérimentés le soin de défendre les couleurs de la marque.

En 1906, Louis Renault est décoré de la Légion d’honneur et reste seul en 1908 aux commandes de sa société lorsque Fernand se retire pour des raisons de santé. Ainsi naît la société « Louis Renault ».

En 1908, la firme compte 2600 personnes et fabrique 4600 voitures / an. Les voitures sont de plus en plus puissantes, elle fabrique aussi camionnettes, petits omnibus, groupes électrogènes, …. L'usine s'élargit dans un enchevêtrement d'ateliers sur près de 136 000 m2.

En 1913, Louis Renault, visita les chaînes automobiles américaines, l'usine compte 5 200 personnes et produit 10 000 véhicules / an. Beaucoup d’hommes seront mobilisés par la guerre et remplacé par leurs épouses. Dès le début de la guerre, la production est perturbée. Il ne reste à l’usine qu’un noyau de 200 ouvriers non mobilisables sur un effectif de 4500 personnes.

Les usines Renault se reconvertissent à la production militaire et fabriqueront en 4 ans des quantités impressionnantes de matériel de tout genre. Obus et shrapnels (jusqu’à 6000 / jour), camions (jusqu’à 300 / mois), automitrailleuses, voitures militaires, moteurs d’avions de 80Ch à 450 Ch (jusqu’à 600 moteurs 450ch / mois), avions (Type AR en 1916, jusqu’à 100 / mois), tracteurs tout-terrains (60/mois), Pièces et canons de fusils (1250 fusils / jour), matériel d’artillerie et char d’assaut (jusqu’à 300/mois).

En 1917 enfin, Louis Renault dessine le premier char mitrailleur léger, le fameux FT 17 surnommé « char de la victoire ». Au sortir d'une première crise qui secoue durement l'économie mondiale en 1920-1921, Louis Renault se réorganise : il constitue la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR), fait entrer une banque dans son capital et l’année 1922 sera celles des plus grandes innovations, notamment le fait que les grosses Renault de 18 à 40CV sont dotées de freins sur les 4 roues.

1922 est aussi le début d’une terrible concurrence entre Louis Renault et André Citroën qui durera jusqu’à la mort de ce dernier en 1935. La première chaîne de l’usine démarre en 1922 et l’usine est terminée en 1937 sur des terrains rachetés parcelles après parcelles (excepté une) à leurs propriétaires.

C’est en 1925, précurseur d’une nouvelle vague de véhicules, qu’apparaît le nouvel écusson en forme de losange. La série des nouveautés s'ouvre avec la Monasix de 1927, une 6 cylindres (1476 cm3) qui utlise le chassis de la 6 CV. Le moteur est toujours un six cylindres sur la Vivasix de 1927 (3180 cm3), la Monastella (1476 cm3), la Vivastella (3180 cm3) de 1928 et sur la Primastella (3180 cm3) de 1932, un embrayage automatique est disponible en option sur cette dernière.

Dans le domaine de la voiture de luxe, la 40 CV est remplacée en 1928 par la première Renault avec moteur à 8 cylindres (7125 cm3) et radiateur à l'avant, c'est la Reinastella qui verra une version sportive en 1931, la Reinasport.

En 1929, le petit empire Renault possèdera une trentaine de filiales à l'étranger et de nouvelles implantations dans l'empire colonial français, en Afrique et en Extrême-Orient. La marque est présente dans 49 pays sur tous les continents, sauf l'Océanie.

En 1935, à la mort d’André Citroën, le gouvernement français fait pression sur Louis Renault pour qu’il reprenne la direction des entreprises Citroën afin d’effectuer une fusion des deux entreprises. Après le refus de Louis renault, ce sera Michelin qui reprendra les entreprises Citroën en faillite.

En 1938, l'entreprise rationalise sa diversification et se recentre sur l'automobile, les fabrications aéronautiques étant entièrement laissées à Caudron. La Juvaquatre se vend mal et la production de voitures Renault devient inférieure à celle de Citroën et Peugeot. Renault est sauvé par sa production de véhicules industriels et reste néanmoins le premier groupe industriel de France.

Placés sous « tutelle » en 1943, les constructeurs automobiles français sont directement parrainés par les firmes allemandes (Daimler-Benz pour Renault, Volkswagen pour Peugeot...). Dans ces conditions, refuser d’obéir à l’occupant revient à mettre au chômage des milliers d’ouvriers et à s’exposer à la confiscation ou à la fermeture pure et simple. Travaillant désormais pour l’industrie allemande, les usines automobiles françaises vont faire l’objet d’incessantes attaques aériennes.

Quand elles ne sont pas la cible des bombes, les usines automobiles censées produire pour l’Allemagne tournent en réalité au ralenti, faute de matières premières mais surtout faute de main-d’oeuvre. Beaucoup d’ouvriers sont soit réfugiés, soit prisonniers, soit déportés en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire.

La situation de la France reste précaire et l’inflation galopante entraînent de violentes grèves dès 1947. Renault redevient le symbole de la lutte syndicaliste (CGT majoritaire) avec tous les désagréments économiques que ceci engendra.

A la fin de 1954, la 500 000e 4 CV est sortie des ateliers, un record. La Régie Renault compte 51 000 personnes et répond de 35 % de la production automobile nationale. Plus du quart de la production l’est hors de France et la firme compte plus de 1000 points de ventes à l’étranger.
En 1955, Jean Claude Galtier sort de l'anonymat en gagnant les Mille Miglia de 1955 avec une Renault 4CV (Sa famille était propiétaire à Grenoble du 1er concessionnaire Renault en France, et qui date d’avant le premier conflit mondial). Jean Claude Galtier emmene la petite française à l’arrivée, remportant la catégorie 750 cm3 devant une Abarth.

Présentée en 1956 pour remplacer la 4CV, la Dauphine en est une évolution dont elle conserve la conception mécanique. Pour preuve de son succès, 4 ans plus tard sortira la 1.000.000 ème Dauphine. Renault crée la "compagnie d'affrètement et de transport" pour les acheminer par bateau à travers l'Atlantique.

Sans partenaire local, le réseau de distribution monté à la hâte par Renault s’essoufle vite. De plus la qualité de la Dauphine laisse à désirer, les ventes s’effondrent et les bateaux restent à quais en France. Cette crise de 1960 aura de lourdes conséquences financières et industrielles. Les grèves reprennent après le licenciement de 3 000 employés en France ainsi qu’en Belgique. Cette tension ne s’achèvera qu’à la fin de 1962 avec la quatrième semaine de congés payés et les congés pour ancienneté.

En mai 1968, après 33 jours de grève avec occupation des usines, les ouvriers obtiennent des augmentations de salaire, une réduction d'une heure de la semaine de travail et un accord sur l'exercice du droit syndical. A ce moment, plus de 16 % des 76 000 salariés de l'entreprise sont d’origines étrangères.

En 1971 naît de spacieux coupés de ligne moderne 15 et 17 et enfin en 1972 la petite R5. Avec ses 3.5 mètres, c’est la Renault la plus courte qui ait jamais été construite, à l’exception des premières voiturettes. En 1973, après le premier choc pétrolier, la renault 5 représente 60% de la production de la firme.

En coopération avec Matra Renault sort, en 1984, le premier monocorps du marché, dont le concept modulaire fera école : L’« Espace ». 1990 indique le début de la décennies des regroupements chez les constructeurs. Louis Schweitzer, devient le huitième patron de Renault en mai 1992.

Le groupe Renault-Nissan est désormais présent sur tous les continents et a la vocation de devenir l'un des tout premiers acteurs du marché mondial de l'automobile.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




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